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Sénégal : Compte rendu du premier Conseil des ministres de ce mardi 09 avril 2024

Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 09 avril 2024 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE

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Sénégal : Compte rendu du  premier Conseil des ministres de ce mardi 09 avril 2024

Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 09 avril 2024 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE.

A l’entame de sa communication, le Président de la République a saisi l’occasion de ce premier Conseil des ministres après sa prestation de serment le 02 avril 2024, pour exprimer, encore une fois, sa reconnaissance infinie et sa profonde gratitude au Peuple Sénégalais, qui lui a fait confiance, avec son élection au premier tour avec 54, 28 % des suffrages exprimés. Ce qui dénote de l’espoir immense placé au PROJET collectif défendu pour un Sénégal Uni, Souverain, Juste et Prospère.

Le Chef de l’Etat a, à cet égard, salué la maturité du Peuple sénégalais et sa volonté manifeste de soutenir une rupture en profondeur ; d’accompagner une transformation du système à tous les niveaux de la vie économique et sociale du pays. Le Président de la République a remercié et félicité tous ses compagnons et soutiens pour l’engagement historique exceptionnel, la résilience et le courage qui ont permis cette alternance inédite, acquise de haute lutte avec tant de sacrifices.

Le Chef de l’Etat a ainsi félicité Monsieur Ousmane SONKO, nommé Premier Ministre de la République du Sénégal. Il a magnifié sa posture de patriote et son travail au quotidien pour la préservation des idéaux partagés afin de consolider la souveraineté et le rayonnement du Sénégal. Le Président de la République a en outre félicité les 25 ministres et les 5 secrétaires d’Etat, membres du Gouvernement de Résultats, nommés le 05 avril 2024.

Le Chef de l’Etat a demandé au Gouvernement d’accélérer la réalisation intensive et cohérente du PROJET en travaillant avec précision, diligence, méthode et efficacité à la satisfaction des populations et au mieux des intérêts du Sénégal. Le Président de la République a insisté sur le rôle, l’action et la responsabilité du Gouvernement, institution qui doit toujours s’arrimer au respect de l’Etat de droit et aux valeurs panafricaines historiques qui entretiennent notre vie en société, au regard de la montée en puissance des impatiences et des exigences des populations.

Le Chef de l’Etat a notamment rappelé la nécessité de définir et de mettre en œuvre une politique inspirée par le « PROJET » DE TRANSFORMATION SYSTEMIQUE DU SENEGAL, décliné en cinq (5) orientations majeures. Ces dernières doivent s’ériger en axes prioritaires de l’action gouvernementale . Il s’agit de :
1. la jeunesse, l’éducation, la formation, l’entrepreunariat et l’emploi des jeunes et des femmes ;
2. la lutte contre la cherté du coût de la vie et l’augmentation du pouvoir d’achat des ménages ;
3. la modernisation de la Justice, la protection des droits humains, la bonne gouvernance, la transparence, la reddition des comptes et l’amélioration de notre système démocratique et électoral ;
4. la souveraineté économique et la prospérité du Sénégal, l’exploitation optimale des ressources naturelles et le développement endogène durable des territoires ;
5.la consolidation de l’unité nationale et des solidarités dans un renforcement de la sécurité, de la paix et de la stabilité du pays.
Communiqué du Conseil des Ministres du 09 avril 2024

Dès lors, le Président de la République a demandé au Premier Ministre, sur la base du PROJET et des orientations présidentielles sus indiquées, de finaliser, avant la fin du mois d’avril 2024, le Plan d’actions du Gouvernement, avec un agenda précis de réalisation des objectifs fixés.

Dans cette perspective, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre de veiller à la mise en place effective et rapide des Cabinets ministériels et de proposer, pour chaque ministère, une nouvelle organisation rationnalisée et des nominations qui sont conformes aux réformes et des objectifs sectoriels validés.

Le Président de laRépublique a également demandé au Premier Ministre de :
– procéder à une revue générale des programmes et projets, du capital humain (audits des recrutements et des ressources humaines) et des ressources budgétaires dans chaque ministère ;
– faire la situation générale des finances publiques (conformément à la Code de Transparence dans la gestion des finances publiques), de la coopération internationale (l’état de toutes les conventions de financement signées) et des Partenariats Public- Privé ;
– engager, sans délai, avec le secteur privé (national notamment), la mise en œuvre d’une politique hardie de relance de l’économie nationale ;
– changer le référentiel de politique économique et sociale avec la consécration du PROJET ;
– préparer le programme législatif et réglementaire du Gouvernement à partir des textes et de l’agenda d’adoption proposé par chaque ministère.
Enfin, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre de repenser l’organisation et le fonctionnement de l’Administration et du secteur parapublic ; et d’accentuer la réforme du service public autour de la digitalisation des procédures et de la transformation numérique des structures.

Le Président de la République a ordonné la tenue d’un Séminaire gouvernemental de cadrage global de l’action de l’Etat, ainsi que le développement d’une Stratégie de communication gouvernementale innovante, basée sur l’anticipation, la précision des messages, mais surtout sur l’appropriation des politiques publiques par les populations, qui doivent rester au cœur des interventions du Gouvernement.
A ce titre, le Chef de l’Etat a invité les membres du Gouvernement à rester humbles et sobres, à cultiver l’écoute, l’efficacité, dans la collégialité et la solidarité, afin d’assurer la réalisation soutenue du PROJET.

Le Président de la République a par ailleurs partagé avec les membres du Conseil, la lettre d’orientations qu’il a adressée aux fonctionnaires et agents de l’Administration du Sénégal.

Clôturant sa communication, le Président de la République a adressé, en cette veille de Korité, marquant la fin du mois béni de Ramadan, ses chaleureuses félicitations et ses meilleurs vœux à la Oumah Islamique. Il a prié pour un Sénégal de Paix, de solidarité de prospérité et de progrès.

Dans sa communication, le Premier Ministre a tenu à féliciter le Chef de l’Etat pour sa brillante élection à la magistrature suprême du Sénégal. Il a également remercié le Président de la République pour sa confiance le plaçant à la direction du Gouvernement et réitéré son engagement permanent et celui de l’ensemble du Gouvernement à œuvrer, sous l’autorité du Président de la République, à l’accomplissement du PROJET collectif et souverain au service des sénégalaises et des sénégalais.

Fait à Dakar, le 09 avril 2024 Le Ministre de la Formation Professionnelle, Porte-Parole du Gouvernement Amadou Moustapha Njekk SARRE Communiqué du Conseil des Ministres du 09 avril 2024

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Guinée : 86% des forces politiques au Parlement refusent l’invitation du président : Umaro Sissoco Embaló, la fin !

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La Commission Permanente de l’Assemblée Nationale Populaire a tenu une réunion le 13 Mars 2025 pour examiner la situation politique du pays. Dans la déclaration rendue public, il a été souligné la surprise du parti après «la publication du Circulaire n° 3/2025 du soi-disant «Bureau du Président de la Cour Suprême de Justice», en vertu de laquelle l’investiture de nouveaux membres du Conseil Supérieur de la Magistrature Judiciaire (CSMJ) est annoncée pour le 13 Mars ».

L’Assemblée Nationale Populaire a indiqué que «le juge Conseilleur Lima André usurpe sans vergogne les fonctions de Président de la Cour Suprême de Justice ».

Selon toujours l’Assemblée Nationale Populaire, «l’acte d’investiture des supposés nouveaux membres viole gravement les dispositions de l’article 70, n. 1 de la Loi 1/99 du 27 Septembre, combinée à l’article n. 1 du Règlement Intérieur de la Magistrature Judiciaire, qui établit que le mandat des membres du CSMJ est de trois ans ».

Par ailleurs, ces opposants ont estimé que «Mme Satú Camará, dans une tentative aveugle d’usurper les fonctions de Président de l’Assemblée Nationale Populaire, a indiqué de nouveaux membres de cet organe souverain au CSMJ, et cette indication relève de la seule responsabilité du Conseil d’Administration de l’ANP, tel qu’établi lors de la 1ère Session de la 11ème  Législature, et qui avait déjà procédé à la nomination des députés Abdu Mané,  Armando Mango, Mário Fambé et Ussumane Camara ».

De l’avis de ces opposants de Emballo, «ces actes commis par la Député Satú Camará et le Vice-Président de la Cour Suprême de Justice Lima António André, visent à donner l’impression d’un respect des lois du pays et à fournir ainsi à la Cour Suprême de Justice et à la Commission Nationale Électorale les éléments nécessaires pour garantir des résultats électoraux qui conviennent au régime, trompant ainsi les attentes des citoyens d’un processus électoral juste et transparent ».

L’Assemblée Nationale Populaire a rappelé que «la Guinée-Bissau, en tant qu’État membre de la CEDEAO, a l’obligation, dans le cadre des engagements internationaux pris, de respecter l’État de droit et les décisions prises par les organes des organisations auxquelles elle appartient ».

En outre, elle a rappelé que «la Mission Conjointe CEDEAO/UNOWAS en Guinée-Bissau qui a eu lieu entre le 23 et le 28 Février, en vue d’obtenir un consensus national pour surmonter la crise politique et sociale provoquée par la non-convocation des élections présidentielles dans les délais légaux et qui a abouti à son expulsion du pays, comme on peut le lire dans la Note de cette Mission et dans les déclarations d’Umaro Sissoco Embaló ».

Les partis politiques en Guinée «qui représentent plus de 86% de l’expression de la volonté populaire au Parlement ont refusé l’invitation de l’ancien Président de la République à l’audience qu’il entendait promouvoir pour justifier la convocation illégale des élections, comme il a fini par le faire à travers le soi-disant Décret Présidentiel publié le 7 Mars 2025, inexistant aux yeux de la  Loi, car son auteur ne détient pas les pouvoirs pour accomplir les actes confiés par la Constitution au Président de la République ».

Les opposant ont rappelé que «sachant que le Cabinet Technique d’Appui au Processus Électoral (GTAPE) a commencé le processus de mise à jour des listes électorales en dehors du délai établi par la Loi, sans la supervision d’une Commission Nationale Électorale légale et légitime et des partis politiques, il est nécessaire de mettre un terme aux actes d’Umaro Sissoco Embaló, qui démontrent son manque total de respect et de considération pour l’ordre juridique établi en Guinée-Bissau, le même qu’il a ironiquement et dans une attitude d’incohérence totale allégué pour justifier l’expulsion de la Mission CEDEAO/UNOWAS du pays ».

LES RESOLUTIONS DE L’ASSEMBLEE NATIONALE POPULAIRE

Ainsi, la Commission Permanente de l’Assemblée Nationale Populaire a décidé «d’annoncer publiquement et solennellement que la Commission Permanente de l’Assemblée Nationale Populaire, dans le strict respect des dispositions constitutionnelles, a assumé la plénitude de ses pouvoirs, se constituant ainsi comme le seul interlocuteur légal et légitime auprès des entités nationales et des partenaires internationaux pour conduire le processus de retour à la normalité constitutionnelle en République de Guinée-Bissau ».

L’Assemblée Nationale Populaire a saisi « les aux organes statutaires de la CEDEAO et aux autres partenaires multilatéraux et bilatéraux, afin qu’ils transmettent aux autorités respectives des États membres, que le mandat de l’ancien Président de la République Umaro Sissoco Embaló a pris fin le 27 février 2025 ».

Cette structure de l’opposition a décidé de «mettre en place une plateforme inclusive de dialogue sociopolitique en vue de former un large consensus sur les grandes questions d’intérêt national, telles que la date de la tenue des élections, la composition de la Commission Électorale Nationale et la tenue des élections à la Cour Suprême de Justice ».

Elle a dénoncé «dénoncer et répudier publiquement les manœuvres du Vice-Président de la Cour Suprême de Justice, le conseiller Lima André, qui, en collusion avec la Député Satú Camará, a violé de manière flagrante les lois du pays en nommant, en accueillant et en promouvant la prestation de serment de nouveaux membres du CSMJ, dans le but d’intégrer dans la Commission Électorale Nationale et la Cour Suprême de Justice des éléments qui pourraient garantir à Umaro Sissoco Embaló le résultat électoral qu’il recherche ».

L’Assemblée a condamné «la décision de l’ancien Président de la République Umaro Sissoco Embaló d’expulser la Mission de Haut Niveau de la CEDEAO/UNOWAS envoyée à Bissau dans le cadre de la 66ème Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement, et exprimer notre solidarité avec tous ses membres et ses pays d’origine ».

Les opposants ont dénoncé «les déclarations publiques d’affront, d’impolitesse et de mépris institutionnel faites par Umaro Sissoco Embaló à l’encontre des autorités de la CEDEAO » et a «soutenu les efforts de la communauté internationale visant à faciliter le dialogue entre les institutions légitimes, les partis politiques, les acteurs civils et les autres parties prenantes en Guinée-Bissau, sous la conduite de la CEDEAO, qui est encouragée à accélérer la conclusion de la Mission entreprise dans le pays et à trouver une solution qui permettra, dans les meilleurs ».

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L’Assemblée Nationale Populaire a indiqué que «le juge Conseilleur Lima André usurpe sans vergogne les fonctions de Président de la Cour Suprême de Justice ».

Selon toujours l’Assemblée Nationale Populaire, «l’acte d’investiture des supposés nouveaux membres viole gravement les dispositions de l’article 70, n. 1 de la Loi 1/99 du 27 Septembre, combinée à l’article n. 1 du Règlement Intérieur de la Magistrature Judiciaire, qui établit que le mandat des membres du CSMJ est de trois ans ».

Par ailleurs, ces opposants ont estimé que «Mme Satú Camará, dans une tentative aveugle d’usurper les fonctions de Président de l’Assemblée Nationale Populaire, a indiqué de nouveaux membres de cet organe souverain au CSMJ, et cette indication relève de la seule responsabilité du Conseil d’Administration de l’ANP, tel qu’établi lors de la 1ère Session de la 11ème  Législature, et qui avait déjà procédé à la nomination des députés Abdu Mané,  Armando Mango, Mário Fambé et Ussumane Camara ».

De l’avis de ces opposants de Emballo, «ces actes commis par la Député Satú Camará et le Vice-Président de la Cour Suprême de Justice Lima António André, visent à donner l’impression d’un respect des lois du pays et à fournir ainsi à la Cour Suprême de Justice et à la Commission Nationale Électorale les éléments nécessaires pour garantir des résultats électoraux qui conviennent au régime, trompant ainsi les attentes des citoyens d’un processus électoral juste et transparent ».

L’Assemblée Nationale Populaire a rappelé que «la Guinée-Bissau, en tant qu’État membre de la CEDEAO, a l’obligation, dans le cadre des engagements internationaux pris, de respecter l’État de droit et les décisions prises par les organes des organisations auxquelles elle appartient ».

En outre, elle a rappelé que «la Mission Conjointe CEDEAO/UNOWAS en Guinée-Bissau qui a eu lieu entre le 23 et le 28 Février, en vue d’obtenir un consensus national pour surmonter la crise politique et sociale provoquée par la non-convocation des élections présidentielles dans les délais légaux et qui a abouti à son expulsion du pays, comme on peut le lire dans la Note de cette Mission et dans les déclarations d’Umaro Sissoco Embaló ».

Les partis politiques en Guinée «qui représentent plus de 86% de l’expression de la volonté populaire au Parlement ont refusé l’invitation de l’ancien Président de la République à l’audience qu’il entendait promouvoir pour justifier la convocation illégale des élections, comme il a fini par le faire à travers le soi-disant Décret Présidentiel publié le 7 Mars 2025, inexistant aux yeux de la  Loi, car son auteur ne détient pas les pouvoirs pour accomplir les actes confiés par la Constitution au Président de la République ».

Les opposant ont rappelé que «sachant que le Cabinet Technique d’Appui au Processus Électoral (GTAPE) a commencé le processus de mise à jour des listes électorales en dehors du délai établi par la Loi, sans la supervision d’une Commission Nationale Électorale légale et légitime et des partis politiques, il est nécessaire de mettre un terme aux actes d’Umaro Sissoco Embaló, qui démontrent son manque total de respect et de considération pour l’ordre juridique établi en Guinée-Bissau, le même qu’il a ironiquement et dans une attitude d’incohérence totale allégué pour justifier l’expulsion de la Mission CEDEAO/UNOWAS du pays ».

LES RESOLUTIONS DE L’ASSEMBLEE NATIONALE POPULAIRE

Ainsi, la Commission Permanente de l’Assemblée Nationale Populaire a décidé «d’annoncer publiquement et solennellement que la Commission Permanente de l’Assemblée Nationale Populaire, dans le strict respect des dispositions constitutionnelles, a assumé la plénitude de ses pouvoirs, se constituant ainsi comme le seul interlocuteur légal et légitime auprès des entités nationales et des partenaires internationaux pour conduire le processus de retour à la normalité constitutionnelle en République de Guinée-Bissau ».

L’Assemblée Nationale Populaire a saisi « les aux organes statutaires de la CEDEAO et aux autres partenaires multilatéraux et bilatéraux, afin qu’ils transmettent aux autorités respectives des États membres, que le mandat de l’ancien Président de la République Umaro Sissoco Embaló a pris fin le 27 février 2025 ».

Cette structure de l’opposition a décidé de «mettre en place une plateforme inclusive de dialogue sociopolitique en vue de former un large consensus sur les grandes questions d’intérêt national, telles que la date de la tenue des élections, la composition de la Commission Électorale Nationale et la tenue des élections à la Cour Suprême de Justice ».

Elle a dénoncé «dénoncer et répudier publiquement les manœuvres du Vice-Président de la Cour Suprême de Justice, le conseiller Lima André, qui, en collusion avec la Député Satú Camará, a violé de manière flagrante les lois du pays en nommant, en accueillant et en promouvant la prestation de serment de nouveaux membres du CSMJ, dans le but d’intégrer dans la Commission Électorale Nationale et la Cour Suprême de Justice des éléments qui pourraient garantir à Umaro Sissoco Embaló le résultat électoral qu’il recherche ».

L’Assemblée a condamné «la décision de l’ancien Président de la République Umaro Sissoco Embaló d’expulser la Mission de Haut Niveau de la CEDEAO/UNOWAS envoyée à Bissau dans le cadre de la 66ème Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement, et exprimer notre solidarité avec tous ses membres et ses pays d’origine ».

Les opposants ont dénoncé «les déclarations publiques d’affront, d’impolitesse et de mépris institutionnel faites par Umaro Sissoco Embaló à l’encontre des autorités de la CEDEAO » et a «soutenu les efforts de la communauté internationale visant à faciliter le dialogue entre les institutions légitimes, les partis politiques, les acteurs civils et les autres parties prenantes en Guinée-Bissau, sous la conduite de la CEDEAO, qui est encouragée à accélérer la conclusion de la Mission entreprise dans le pays et à trouver une solution qui permettra, dans les meilleurs ».

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