La mer a déjà commencé à faire des victimes. En ce début d’été, 71 cas de noyade ont été enregistrés au niveau national. Ainsi, pour mettre fin à ce fléau, la maire de Dakar Barthélémy Dias a injecté 56 millions de FCFA dans du matériel de natation et de sauvetage .
« Nous éprouvons beaucoup de plaisir par rapport aux efforts fournis par les communes de Dakar et de Ngor afin d’apporter leurs soutiens matériels aux maîtres nageurs. Cette subvention vient à point nommé. Au niveau national, nous avons enregistré 71 décès en ce début de l’été », a-t-il indiqué.
“Cet effort de la ville de Dakar va sans doute impacter sur la lutte contre la recrudescence des noyades au Sénégal”, s’est-il réjoui.
Le maire de la commune de Ngor, Magueye Ndiaye, est revenu sur l’importance de la formation des nageurs, surtout en cette période de vacances où les cas de noyade sont fréquents : “Nous voulons des accompagnements pour avoir un village de surf surtout à l’approche des jeux olympiques de 2026. L’année dernière, en plein hivernage, nous avons vécu des moments difficiles. Sur ce, il serait nécessaire d’aménager des sites et des voiries pour un meilleur cadre”.
Présidant la rencontre dans le cadre du développement des sports et de vie associative de la ville de Dakar ( DAKAR BIÑU BOKK), Barthélémy Dias a détaillé le sens de son engagement pour des plages plus sûres : “Étant conscient de l’interdiction des baignades dans certaines plages, nous avons pris la responsabilité de surveiller les plages de Dakar. C’est pourquoi au cours de mon mandat, nous avons réussi à recruter des maîtres nageurs. Pour rappel, quatre morts ont été déjà enregistrés au début des grandes vacances scolaires. Sur ce, nous disons au ministre de l’intérieur que les surveillances dans les plages doivent être accompagnées avec des mesures de sécurité”.
Dans la foulée, le maire alerte les maîtres nageurs et baigneurs sur les dangers qui guettent les populations : « Dakar est une presqu’île. Certes, ceinturé par la mer mais la noyade reste le phénomène le plus dangereux et le plus mortel. 350.000 personnes par an décèdent par noyade à travers le monde. Elle constitue la deuxième cause de décès après les accidents de la circulation. Une victime de noyade sans assistance peut perdre la vie en quelques minutes ».
Avant de conclure, Barth a rappelé l’interdiction formelle de se baigner au-delà des horaires fixés par les responsables de plage qui sont de 09h à 19h.