Lors d’une opération menée ce mardi 10 septembre 2024 dans le quartier de Serigne Mansour à Mboro, la brigade territoriale, appuyée par l’ESI de Tivaouane, a interpellé 37 personnes tentant de migrer illégalement. Parmi les individus arrêtés figurent cinq femmes et deux enfants, originaires du Sénégal, de Guinée, de Côte d’Ivoire, de Guinée-Bissau et de Gambie, selon le lieutenant-colonel Ibrahima Ndiaye, chef de la Divcom.

La brigade territoriale de Mboro, renforcée par l’ESI de Tivaouane, a interpellé 37 candidats à l’émigration irrégulière, dont cinq femmes et deux enfants, parmi lesquels 16 Sénégalais, 15 Guinéens, un Ivoirien, un Bissau-Guinéen et quatre Gambiens. Les faits se sont passés cette matinée du 10 septembre 2024 au quartier de Serigne Mansour de Mboro, renseigne le lieutenant-colonel Ibrahima Ndiaye, le chef de la Divcom

Un homme, dont l’identité n’a pas encore été révélée, a commis un double m€urtre brutal, prenant la vie de sa femme et de leur bébé de quelques mois.

Selon les rapports, l’homme aurait agi sous l’influence d’un profond soupçon concernant la paternité de l’enfant.

Le suspect aurait accusé sa femme d’infidélité, exprimant des doutes constants sur la légitimité de leur enfant. Ces soupçons ont mené à une série de conflits au sein du couple, au point où le mari aurait menacé de tu€r sa femme à plusieurs reprises.

La tension entre eux remontait à environ un mois, selon des proches, malgré les tentatives répétées des amis et de la famille pour apaiser la situation.

Malgré les efforts de médiation, les menaces se sont poursuivies jusqu’à atteindre leur paroxysme lors de cette tragique journée. L’homme, dans un accès de violence indescriptible, a attaqué sa femme et leur bébé avec un coutelas.

Des témoins sur place ont décrit la scène comme terrifiante, marquée par une brutalité choquante.

Le crime a plongé toute la communauté dans la stupeur. Les voisins, traumatisés, ont révélé que bien que les tensions étaient palpables entre le couple, personne ne s’attendait à une issue aussi tragique.

Source AM

Dans son dernier rapport sur la situation des catastrophes dans la région de l’Extrême-Nord, le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA) rapporte que près de 8 700 maisons ont déjà été détruites par les eaux. En plus des maisons détruites, sept personnes ont également perdu la vie et huit autres été blessés.

Le bureau de l’ONU ajoute que près de 19 000 ménages ont été affectés, représentant 158 000 personnes en détresse. On compte également près de 3 000 hectares de cultures détruites et 1 178 têtes de bétail perdues.

OCHA a annoncé que 30 000 sacs vides et du remblai pour renforcer les digues de Kousseri et d’autres arrondissements du Logone-et-Chari sont en cours de mobilisation.

Sept arrondissements sur les 28 que compte la région sont particulièrement touchés. L’arrondissement de Blangoua, dans le Logone-et-Chari, serait le plus touché avec 75 000 personnes affectées. Pour la majorité de ces arrondissements, ils sont baignés par le fleuve Logone et ses affluents, qui débordent chaque saison des pluies. Des images en provenance de cette région montrent la ville de Yagoua (département du Mayo-Danay) complètement submergée par les eaux, avec des populations en détresse.

Selon le maire de Goulfey, dans le département du Logone-et-Chari, 1 121 maisons se sont écroulées et que plus de 200 têtes de bétail ont disparu dans sa commune à la suite des inondations. Il déplore également la mort de cinq personnes ainsi que des cas de blessures graves et légères.