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Le duo « Diomaye-Sonko »…Un PROJET à la place du PSE…
Le PROJET ambitionne de remplacer un PLAN : une bouteille d’un (01) litre qui veut contenir cent (100) litres d’eau.

Dans le communiqué du Conseil des Ministres du mardi 09 avril 2024 marquant le premier conseil du nouveau régime, le Président de la République Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a instruit son Premier Ministre, Monsieur Ousmane SONKO de « changer le référentiel de politique économique et sociale avec la consécration du PROJET ». Autrement dit de procéder au changement du Plan Sénégal Emergent (PSE) par le PROJET.
Il convient ainsi de se poser un certain nombre de questions légitimes : Est-ce qu’un Projet peut être un référentiel de politiques publiques d’un Pays ? Est-ce qu’un Projet peut remplacer un Plan de développement ?
D’abord, nous allons faire un bref rappel de l’historique de la Planification économique au Sénégal, ensuite, expliquer les concepts de Plan, de Programme et de Projet avant de donner des recommandations dans le sens d’éviter au nouveau régime une erreur de Planification qui serait fatale au Sénégal. Comme le dit l’adage « il est plus sûr pour qui veut arriver à bon port de marcher patiemment dans l’obscurité, torche à la main, que de courir vite dans la lumière sans savoir où l’on va ».
C’est ainsi qu’au lendemain des indépendances, la gestion de l’économie incombait quasi exclusivement à l’Etat au regard de l’immensité des insuffisances et des contraintes structurelles, mais aussi de sa fonction principale d’assurer et de promouvoir le développement économique et social. La planification fut adoptée et des plans furent lancés.
Au cours de la décennie 1970, confrontée à la vulnérabilité accrue de l’économie et aux difficultés de la prévision économique dans un environnement devenu plus aléatoire, dépendante du recours généralisé aux ressources extérieures pour financer l’investissement, sevrée de données statistiques suffisamment fiables et récentes, mais aussi prisonnière de procédures assez lourdes et formelles, la planification rigide s’est avérée de moins en moins bien armée pour mettre en œuvre une stratégie de réaction aux aléas et pour programmer les investissements jusqu’au terme du plan. L’une des faiblesses majeures du Plan de développent élaborer était le lien ténu entre le Plan et le Budget.
Cette faiblesse découlait à la fois de la réduction des ressources budgétaires allouées à l’investissement public, des carences constatées dans l’évaluation et la sélection des projets lors de l’élaboration du Plan et de la difficulté de programmer les projets à un horizon de cinq ans.
Il devenait alors urgent de repenser le système de planification afin de mieux l’adapter au contexte mouvant de l’environnement économique et financier mondial.
Le Système National de Planification ainsi adopté en 1987 a été bâti autour de trois instruments complémentaires :
- Une étude prospective sur la société sénégalaise et son environnement, naturel et international, afin de guider les choix stratégiques des Plans d’orientation à moyen terme ;
- Une loi-plan d’orientation économique et sociale, révisable à mi-parcours, fixant les stratégies à mettre en œuvre et les objectifs intermédiaires à atteindre à moyen et à long terme par le Gouvernement et qui fournit les critères et les repères pour la sélection et la programmation des projets et actions publiques ;
- Une loi-programme triennale d’investissement et d’actions publics, ajustable annuellement, dont la partie exécutoire forme le budget consolidé d’investissements, intégrée dans la loi de finances.
La persistance de certaines carences constatées au cours de sa mise en œuvre associée aux évolutions fulgurantes de l’environnement international a mis à jour des contraintes structurelles qui ont amoindri l’effet attendu de ce Système National de Planification.
À la suite de ce rappel historique, il s’avère important de clarifier les concepts de Plan, Programme et Projet pour éviter toute confusion ou tout usage inapproprié.
D’abord, le Plan de développement est le plus haut niveau de planification. Il regroupe plusieurs programmes en vue d’atteindre certains des objectifs stratégiques de l’organisation.
Le plan de développement selon les finances publiques de l’UEMOA (Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine) peut être défini comme « un document stratégique qui établit les priorités, les objectifs et les actions à entreprendre pour promouvoir le développement économique et social dans les pays membres de l’UEMOA ».
Relativement au Programme, c’est un ensemble de projets coordonnés mis en œuvre pour atteindre des objectifs spécifiques selon un calendrier, un budget et des paramètres de performance définis. Autrement dit, un Programme comporte ainsi une Série de projets opérationnels et distincts ainsi qu’un Objectif Global commun.
Un programme de développement, selon la Banque mondiale, est « une initiative stratégique et structurée qui vise à promouvoir le développement économique, social ou environnemental dans un domaine spécifique, une région donnée ou pour un groupe de population particulier, en mettant en œuvre un ensemble cohérent d’actions sur une période prolongée ».
Par exemple, le PNUD se réfère à des programmes nationaux et internationaux, c’est-à-dire un ensemble de projets avec des objectifs communs de développement dont la responsabilité de la compétence technique est confiée à plusieurs institutions des Nations Unies.
Enfin, un Projet est un ensemble d’activités coordonnées mises en œuvre pour atteindre des objectifs spécifiques selon un calendrier, un budget et des paramètres de performance définis. Les projets visant à atteindre un objectif commun forment un programme.
Selon les institutions internationales, un projet est un ensemble organisé d’activités et de procédures conçues pour réaliser des objectifs spécifiques à l’intérieur des limites de budget, de ressources et de délais préétablis. C’est donc la réalisation d’une activité dans le futur qui se caractérise par une envergure (moyens) et une ou plusieurs finalités (objectifs).

La Banque mondiale définit un projet comme étant « un ensemble d’activités coordonnées et planifiées, menées dans le but d’atteindre des objectifs spécifiques et mesurables, généralement dans un cadre temporel défini et avec des ressources déterminées ».
Ainsi, force est de reconnaître qu’il n’y a pas de définition universelle du concept de projet. Cependant il faut retenir qu’un projet comprend généralement cinq (05) éléments constitutifs :
- L’objectif à atteindre (économique / social)
- Les activités à mener pour atteindre l’objectif
- Le temps nécessaire pour atteindre l’objectif
- Les ressources limitées à mettre en œuvre (matérielles, physiques et financières)
- La qualité et la performance désirées
En somme, à la différence du projet, le plan peut être fractionné en plusieurs programmes. Il donne l’image globale de la vie nationale, régionale ou territoriale d’un pays dans un ou plusieurs domaines ou branches d’activités nationales. Il traduit la volonté politique de développement d’un pays. Retenons ainsi qu’un Plan vise plusieurs buts, un Programme en vise un, tandis qu’un Projet cherche à réaliser un objectif.
En guise d’exemple illustratif, un Plan national de Développement peut comporter un Programme de Santé, un Programme d’Éducation, un Programme d’Appui à la Création d’Emplois, etc.
Un programme d’Éducation peut contenir plusieurs projets relatifs à l’appui à l’enseignement, la Scolarisation des filles, la mise en place de cantine Scolaire, etc.
Aussi, un projet d’appui à l’enseignement peut contenir plusieurs activités comme l’organisation de sessions de formation des enseignants, la tenue d’ateliers de développement des compétences des enseignants en matière de gestion de classe ou encore l’organisation campagne de sensibilisation, la diversité culturelle, l’inclusion des personnes en situation de handicap, ou la protection de l’environnement.
Ainsi, vous convenez avec moi qu’un Projet, qui se situe au-dessous d’un Plan et d’un Programme, ne saurait être un référentiel pour les politiques publiques dont la formulation relève d’une bonne planification qui passe inéluctablement par le diagnostic qui en est la base.
À la lumière de ce qui précède et en notre qualité de citoyen, c’est un devoir d’alerter afin que l’on puisse éviter à notre pays d’adopter des documents de planification qui serait en déphasage avec les canevas utilisés ou recommandés au niveau des communautaires et internationale.
C’est pour cela qu’il est recommandé au Président de la République, Monsieur Bassirou Diomaye FAYE, et à son gouvernement de maintenir le concept de Plan pour le référentiel des politiques publiques.
Ainsi, on pourrait procéder à l’évaluation de la mise en œuvre du Plan Sénégal Emergent en vue de l’ajuster au besoin, de rebaptiser plan, de revoir ses axes stratégiques, de réorienter ses actions prioritaires, de revoir l’horizon temporel de 2035 et voir si la prise en compte de l’économie pétrolière et gazière n’entrainerait pas un rapprochement en 2029, etc.
Il est aussi recommandé de renforcer les services de planification et de suivi-évaluation qui constituent les maillons faibles des ministères, agences et sociétés nationales, mais aussi d’institutionnaliser l’évaluation des politiques publiques. Ce qui pourrait permettre d’accentuer nos efforts pour la construction d’un pays juste, sûr, souverain et prospère.
Par Ibra DIAW, Ingénieur en Planification Economique,
Expert en Suivi-Evaluation
ibradiaw97@gmail.com
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Baboye se prononce sur les problèmes de la Lutte : « Tant qu’on aura pas un ancien lutteur à la tête du CNG… »

Alors que les amateurs de la lutte se réjouissent de la décision du ministre des Sports, qui a annoncé la reprise des activités de la lutte après le ramadan, Balla Beye 2, ancienne gloire de Pikine a parlé des problèmes qui gangrènent le sport de chez nous.
En début de semaine, une réunion a été organisée par la ministre des Sports, Madame Khady Diene Gaye, avec le CNG et le ministère de l’Intérieur et celui des Forces armées. Les autorités ont posé de nouvelles mesures pour faire face à la violence dans l’arène, dont le début des grands combats à partir de 18 h 30.
Mais selon Baboye, le président du CNG, le président n’a fait que donner son approbation à toutes les dispositions prises en début de semaine par la ministre des Sports pour combattre les actions violentes.
« La situation de l’arène interpelle tout le monde et plus particulièrement les lutteurs et les anciens lutteurs. Ce sont les lutteurs qui connaissent les vrais problèmes de la lutte et c’est à eux de trouver des solutions. « Tant qu’on n’aura pas un ancien lutteur à la tête du CNG, les problèmes de l’arène ne seront pas résolus », a-t-il déclaré sur Sur Bantamba TV, rapporté par Wiwsport.
Pour rappel, il a été décidé de rendre secret l’itinéraire des lutteurs, de limiter la jauge de l’arène nationale et de faire démarrer le grand combat à 18 H 30.
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Mondial 2026 (Q) : Gambie, Libye, Mali…en lice ce jeudi

Les éliminatoires de la Coupe du monde 2026 se poursuivent ce jeudi avec plusieurs rencontres au programme, dont Libye – Angola, où Aliou Cissé, l’ancien sélectionneur de l’équipe nationale du Sénégal, va diriger son premier match sur le banc des Chevaliers de la Méditerranée.
Dans le groupe D, le Cap-Vert et la Libye ont une occasion de passer devant le Cameroun, qui a concédé un match nul face à Eswatini (0-0) ce mercredi. Leader du groupe (9 points), avec deux points d’avance sur ces deux équipes, le Cameroun pourrait perdre les commandes du groupe en cas de victoire de la Libye contre l’Angola. Le Cap-Vert, troisième du groupe (7 points), peut aussi réaliser un gros coup en cas de succès contre l’île Maurice.
Dans le groupe I, les Comores vont affronter le Mali. Un choc entre le deuxième du groupe (9 points) et les Aigles du Mali, dos au mur avec 5 points, après quatre journées. Après la victoire du Madagascar, leader du groupe, le Mali est dans l’obligation de faire un bon résultat pour se relancer dans ce groupe I.
Le calendrier complet de la 5ème journée (Horaires en GMT)
Jeudi 20 mars 2025
13h : Mozambique – Ouganda
16h : Zimbabwe – Bénin
16h : Sierra Leone – Guinée-Bissau
16h : Cap-Vert – Ile Maurice
16h : Malawi – Namibie
19h : Gambie – Kenya
19h : Libye – Angola
19h : Gabon – Seychelles
21h : Comores – Mali
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Baba Aïdara arrêté : La version des services du Commerce

Le journaliste Baba Aïdara a été arrêté ce mercredi 19 mars à Saint-Louis et placé en garde à vue au commissariat central. Il est accusé d’opposition à l’action d’agents assermentés, de violence, de voie de fait et d’outrage, suite à un contrôle dans sa boulangerie.
Selon le journal Libération, qui cite les services du Commerce, Baba Aïdara aurait farouchement résisté à l’intervention des agents lors du contrôle du poids du pain. De plus, la pesée aurait révélé que la baguette ne respectait pas les 115 grammes réglementaires.
Cependant, cette version contredit les déclarations du journaliste, qui a affirmé après son interpellation : « Mon seul tort, c’est d’avoir demandé aux employés de ma boulangerie de vendre le pain à 100 francs CFA (format 115 grammes). »
Cette affaire suscite déjà de vives réactions, certains dénonçant un acharnement contre le journaliste.
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