Actualité
Et pourquoi l’APR n’arrive-t-elle pas à s’opposer comme un parti normal ?
Face à la nouvelle équipe gouvernementale, l’ancien parti au Pouvoir, L’Alliance Pour la République (APR) de l’ancien président Macky Sall peine à s’opposer. Après avoir menacé le Premier Ministre (PM) d’une motion de censure à l’assemblée nationale, le groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar de l’ancien régime fait des compromis avec le pouvoir actuel pour un réaménagement du règlement intérieur de l’Assemblée nationale pour permettre au PM de passer avec brio sa Déclaration de politique générale (DPG).
Instable dans ses décisions, l’APR est aussi secouée par des démissions en cascades. Plusieurs hauts cadres du parti ont tourné le dos à Macky Sall…Ils évoquent un problème majeur.
L’APR n’est plus ce parti captivant qu’on a connu il y a une dizaine d’années. Ce parti, jadis comme un aimant, est devenu répulsif. On observe « une série de démissions de grosses pointures dont les anciens ministres comme Doudou Ka, Cheikhou Oumar Hann, Abdou Latif Coulibaly et surtout la démission d’Aliou Sall, le propre frère utérin de l’ancien président de la République, qui était par ailleurs le tout-puissant maire de Guédiawaye et de l’Association des maires du Sénégal » selon le journal Le Témoin qui évoque la démission de « Amadou Ba qui était le candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar, même si son départ n’est pas encore officiel »..
Mais que se passe-t-il dans parti ? Quel est le réel problème de ce parti ?
Un de nos reporters a fait le déplacement jusqu’au siège de l’APR sur l’avenue Cheikh Anta Diop au niveau de Mermoz. Les locaux, naguère bruyant de monde, sont déserts. A part les vigiles et quelques bureaux ouverts dont ceux des administrateurs du Parti, le siège de l’Alliance Pour la République ressemble à un cimetière…Celui des éléphants. Impossible d’avoir aussi un interlocuteur au téléphone. Les responsables de l’APR se cachent-ils pour laisser mourir leur parti qui a régné pendant 12 années ? Notre infatigable reporter se rend chez un des responsables de l’APR, ancien maire de vile qui a élit domicile dans la capitale. Il accepte de nous parler mais exige l’anonymat.
« Depuis notre défaite au mois de mars dernier, synonyme de basculement dans l’opposition, l’APR (NDLR Alliance Pour la République) qui est dans l’opposition aujourd’hui connaît d’énormes problèmes. C’est n’est ni Diomaye ni Sonko qui pose problème au sein de notre parti. Le seul problème dans ce parti c’est Macky Sall. Celui qui a fondé le parti est l’unique problème du parti. Nous pourrions nous opposer comme tout parti politique qui perd le pouvoir. Mais non, ce n’est pas le cas » selon le responsable politique APR
Et pourquoi l’APR n’arrive-t-elle pas à s’opposer comme un parti normal ?
« Vous savez, Abdou Mbow et le porte-parole de l’APR, Seydou Gueye qui avaient fait une sortie virulente contre l’actuel parti au pouvoir, sont devenus inaudibles. Savez-vous pourquoi ? Ils ont reçu des consignes de la plus haute autorité de l’APR pour arrêter les invectives. C’est-à-dire que l’APR devient en quelque sorte un parti de contribution et non un parti d’opposition selon le bon vouloir du grand Patron qui est bien installé au Maroc et tire les ficelles. Si l’APR ne s’oppose plus, c’est en partie à cause de lui. Il ménage le parti au pouvoir. Même la polémique sur la DPG a disparu. Et c’est aussi lui la cause des démissions ». ajoute le responsable du parti.
Enfin le nom du responsable de la situation chaotique que vit l’Alliance pour la République est lâché. Macky Sall est le seul responsable. Selon un autre militant rencontré dans les environs du siège, « il est inadmissible pour un fondateur du parti de ne pas respecter ses militants et sympathisants et de les prendre pour des moutons de Panurge ». Macky Sall est accusé par tous comme étant celui qui enfonce l’APR dans les abîmes.
À la Une
COOPERATION : Une délégation de la chambre de commerce, d’industrie et de service de la région de Souss-Massa en visite au Sénégal
«Une importante délégation de la Chambre de commerce, d’Industrie et de Service de la région de Souss-Massa est en visite au Sénégal du 4 au 11 novembre 2024. Conduite par Monsieur Saïd Dor Président de la Chambre et composée de représentants de trente entreprises, cette délégation se rend à Dakar et à Thiès dans le cadre d’une mission de coopération économique avec leurs homologues sénégalais » a indiqué un communiqué de l’ambassade de Maroc à Dakar, que nous avons reçu.
Selon le texte, «l’objectif de cette visite et de renforcer les liens économiques entre les deux pays, en promouvant des partenariats mutuellement bénéfiques entre les chambres professionnelles marocaines et sénégalaises. Pour cela, la délégation prévoit de rencontrer des responsables sénégalais et de tenir des réunions avec les Chambres de commerce, d’industrie et d’Agriculture de Dakar et de Thiès, ainsi que d’autres acteurs économiques sénégalais dans des secteurs d’intérêt commun ».
Il est précisé que «les échanges autour des investissements et des partenariats « gagnant-gagnant » occuperont une place centrale dans les discussions. Des sessions B2B sont également prévues pour explorer davantage les opportunités de collaboration ».
D’ailleurs, le 6 novembre, la délégation participera à la cérémonie de commémoration de la Glorieuse Marche Verte, un événement organisé par l’ambassadeur de Sa majesté Le Roi au Sénégal note le communiqué.
«Après la cérémonie, un déjeuner de travail aura lieu à la résidence, en présence de responsables et d’opérateurs sénégalais en vue de favoriser les échanges et consolider les liens économiques et culturels entre les deux pays, unis par une histoire, une culture et l’attachement au panafricanisme tel que prôné par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Que Dieu l’Assiste, et Son excellence Monsieur Bassirou DiomayeDiakhar Faye » conclut le texte.
Actualité
BOUGANE GUEYE APRES SA LIBERATION : «Le combat continue »
Heureux de pouvoir reprendre langue avec vous, après douze jours de séquestration et de privation de liberté. Cette dernière, bien qu’elle soit précieuse et vitale, ne vaut cependant pas plus que, le bonheur de chacun de nos compatriotes d’où le sens de mon combat.
Je réaffirme ici avec fermeté, mon engagement à œuvrer pour le développement de mon pays.
Ma conviction est qu’au finish, il n’y a ni vainqueur ni vaincu dans le procès d’hier à Tamba. Disons seulement que la Justice a démonté qu’elle reste le dernier rempart pour le respect de nos libertés individuelles souvent confisquées.
Notre détermination reste inoxydable et, telle une sentinelle, nous serons debout, pour combattre l’arbitraire.
Aujourd’hui, le seul COMBAT qui devrait mobiliser toutes les énergies, c’est la satisfaction des revendications du peuple sénégalais fatigué et déçu.
En sortant de la MAC de Tambacounda, dans la chaleur torride de la nuit, toutes mes pensées ont convergé vers les populations sinistrées de Bakel. Il en est de même pour tous ces détenus souvent dépourvus de tout et laissés à eux-mêmes.
Par cette occasion, j’invite l’Etat à revoir les conditions de détention des prévenus afin de préserver leur dignité humaine dans tous les lieux de détention du pays.
- J’adresse toute ma reconnaissance aux militants du mouvement Gueum Sa Bopp qui ont porté le combat en dénonçant cette prise d’otage dont j’ai été victime, sans jamais baisser les bras.
Mes remerciements sont également adressés à toutes les organisations de la Société civile sénégalaise sans exception, à toute la classe politique dans sa globalité, à mes colistiers de « Samm Sa Kaddu », aux Sénégalais de la Diaspora réunis autour de ATEL et à leurs alliés, aux familles religieuses chrétiennes et musulmanes, particulièrement au Khalife Général Serigne Mountakha Mbacké Bachir.
J’associe à ces remerciements toute la presse sénégalaise, les correspondants des médias étrangers, les lanceurs d’alerte, nos Forces de défenses et de sécurité et particulièrement l’Administration pénitentiaire.
Je remercie très sincèrement et j’encourage, le personnel du Groupe DMEDIA sans exception. J’ai eu écho de leur travail remarquable et inlassable pour la défense de la démocratie sénégalaise et des libertés.
Aux jeunes reporters, à mes consœurs et mes confrères de toute la presse, j’ai su garder de bons souvenirs de votre engagement pour la sauvegarde des libertés.
J’adresse ma plus haute considération à mon pool d’avocats. Ces hommes intègres ont su trouver les mots justes pour écarter toute accusation qui visait à me qualifier de délinquant et de renégat. Qu’ils en soient remerciés. Ma proximité avec eux durant cette épreuve m’a permis de comprendre que « la Justice, ce n’est pas quand on gagne le procès ». C’est plutôt, quand le Juge, dans son intime conviction, libère le prévenu faute de faits compromettants.
C’est le lieu de saluer, de soutenir et de défendre l’indépendance de notre Justice dont nous avons l’obligation de renforcer.
Mon cœur est libéré de toute rancune et de toute haine. Ainsi, par la grâce d’Allah, je pardonne.
J’ai pardonné parce que, j’ai estimé que le combat pour mon pays, le Sénégal, vaut plus qu’une hypothétique liberté.
Par ailleurs, je présente mes excuses à ma famille, à mes proches pour ces moments qu’ils ont vécus difficilement.
Je suis reconnaissant de la compassion dont ils ont fait montre à mon égard.
Merci au Peuple sénégalais dans son unité et dans sa diversité.
Le combat continue
Vive le Sénégal
Vive l’Afrique
Bougane Gueye Dany
Président de Gueum Sa Bopp Les Jambars
Candidat sur la liste Samm Sa Kaddu.
Actualité
ECHEC DE LA RENCONTRE AVEC LA FONCTION PUBLIQUE : Les enseignants du Sels en colère !
Le lundi 28 Octobre 2024, le Ministre de la Fonction publique et les Syndicats des Enseignants Libres du Sénégal (SELS) ont tenu une rencontre. Mais, les enseignants ont quitté la salle très déçus. Un bras de fer est en vue.
Il s’agit d’une rencontre entre le ministère de la fonction publique et le Syndicat SELS tenu le lundi 28 octobre 2024. La rencontre devrait porter sur la modification du projet de décret numéro 74347. Les enseignants voulaient échanger surla situation des enseignants décisionnaires. Ils voulaient aussi échanger sur la modification du Décret l2006/392 pour prendre en compte la situation des décisionnaires en activité et pencher sur les retraites en situation précaire.
Les enseignants sont déçus de voir que le ministère a proposé le projet de décret de l’ancien régime et qui était rejeté à l’époque du fait de ses limites. Le décret en question ne prend pas compte les années de volontariat, ni la question de la rétro activité.
Le gouvernement n’a pas proposé de solution par rapport aux enseignants décisionnaires. Le projet de décret a été un réchauffé selon les syndicalistes. Ces derniers ont estimé que c’était une rencontre sans importance. Selon eux la question des décisionnaires ne peut pas continuer à faire l’objet d’atermoiements. Les enseignants exigent l’intégration des questions à incidence financière dans les points de négociation et dans la prochaine année budgétaire 2025. Les syndicats rejettent le contenu du décret et exigent une rencontre du comité de suivi. Le SELS interpelle le G7 et veut engager un bras de fer.
Les syndicats se disent déçus par la position du ministre de la fonction publique qui n’a pas pris la décision de discuter sur la situation des décisionnaires et sur la rétro activité. Ils estiment que la situation c’est d’engager un plan d’action pour pousser le gouvernement à résoudre ces questions. Soda SALL
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