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Emeute au Camp Pénal : « Bassirou Diomaye Faye limou def.. », une erreur révélée (vidéo)

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Emeute au Camp Pénal : « Bassirou Diomaye Faye limou def.. », une erreur révélée (vidéo)

L’émeute au Camp Pénal de Liberté 6 continue de faire parler. Sur le plateau de « La Bonne Heure », Ndeye Leïla Sow a révélé une nouvelle source de frustration chez les détenus. Selon elle, le nombre de détenus graciés pour la Tabaski aurait vexé certains des prisonniers. Le président Bassirou Diomaye Faye a notamment gracié 376 détenus. Minime, selon la chroniqueuse, qui juge que c’est erreur de la part du président. Toutefois, il faut rappeler que l’émeute est née d’une toute affaire.

En effet, hier, mercredi, la prison du Camp pénal de Liberté 6 a été le théâtre d’une mutinerie. Une séance de fouille des chambres a dégénéré en affrontements entre détenus et surveillants de prison. Les détenus de cette prison dakaroise ont vécu une journée particulièrement chaude et mouvementée, marquée par de violents heurts avec les gardes pénitentiaires. Plus d’une dizaine de prisonniers ont été blessés, notamment les détenus malades et les personnes âgées. Les dégâts matériels dans les chambres ont également été considérables.

Selon des sources concordantes de L’Observateur, tout a commencé par une vidéo diffusée sur le réseau social TikTok lundi, jour de la fête de Tabaski, par un détenu de la chambre 8. Dans cette vidéo, filmée avec un téléphone portable, le jeune prisonnier dénonçait leurs conditions carcérales, jugées atroces et inhumaines, particulièrement en ce jour de fête. Après la diffusion des images, les gardes pénitentiaires ont découvert la vidéo et reconnu l’auteur. Le lendemain, après une concertation avec le chef de cour, les surveillants, sur instruction des autorités de la prison, ont décidé d’isoler le détenu concerné en cellule de punition.

Hier, les gardes pénitentiaires, toujours furieux face au comportement du jeune détenu, ont décidé de fouiller minutieusement la chambre 8, où sont enfermés 58 prisonniers. Les affaires personnelles des détenus ont été fouillées, ce qui a provoqué une vive résistance de leur part. Les prisonniers ont exigé le retour de leur codétenu en cellule d’isolement, estimant qu’il n’avait fait que montrer leur réalité quotidienne. Ils ont également dénoncé la fouille, jugée inadmissible juste après la Tabaski, arguant que peu de détenus avaient bénéficié de la grâce présidentielle.

La situation s’est rapidement tendue. Les surveillants ont ordonné à tous les occupants de la chambre 8 de sortir. En colère face à la résistance des détenus, les gardes ont jeté plusieurs matelas dans la cour et arrosé ceux restés dans la chambre. Les détenus, en représailles, ont accusé les gardes de piller leurs provisions alimentaires. Les affrontements ont alors éclaté violemment entre les deux camps. Les détenus ayant refusé de sortir ont été enfermés et gazés, faisant 17 blessés graves, dont 5 personnes âgées.

 

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Inhumation des victimes d’un accident tragique à Diourbel

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Inhumation des victimes d’un accident tragique à Diourbel

Inhumation des victimes d’un accident tragique à Diourbel

Les seize personnes ayant tragiquement perdu la vie dans un accident de la route entre Dangalma et Khombole ont été inhumées à Diourbel. La prière funéraire a été dirigée par l’imam Serigne Matar Diop de Médinatoul, en présence de dignitaires administratifs, religieux et des proches des défunts.

Serigne Mouhamadou Lamine Gaye, président du « Dahira hitmatoul Khadim », a expliqué que l’enterrement a été effectué selon les principes islamiques. Après une discussion entre le gouverneur et Serigne Fallou Mbacké, le Khalife général a autorisé l’inhumation au cimetière de Médinatoul. Chaque victime a reçu une sépulture individuelle. Les rites funéraires ont été réalisés par le Dahira, qui a pu identifier trois hommes et une femme accompagnée de son enfant lors de l’accident.

La gendarmerie a achevé son enquête, et la liste des victimes est disponible. Serigne Mouhamadou Lamine Gaye a rappelé qu’au temps du Prophète, il était parfois coutume d’enterrer plusieurs personnes dans une même tombe, mais en respectant un ordre spécifique basé sur la connaissance du Coran.

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Agression aux HLM 5 : Le Gang arrêté…!

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Agression aux HLM 5 : Le Gang arrêté…!

Grâce à la collaboration entre les policiers du commissariat de Biscuiterie-HLM et ceux de la Sûreté urbaine de Dakar, l’arrestation des six agresseurs, le Gang d’agresseurs qui avait dépouillé le livreur aurait été appréhendé, pendant qu’ils se prèlassaient, dans un appartement meublé aux almadies 2.

Nous avons une Police professionnelle et performante. Les grands crimes et autres agressions ont souvent été résolus dans un court laps de temps.

Il faut que l’état les équipes mieux, en moyens roulants (2 et 4 roues) pour poursuivre les malfaiteurs, qui eux, sont le plus souvent sur des motos.

Il faut aussi une ligne verte open h24 pour les dénonciations d’actes délictueux dont le citoyen a été témoin et ou pour appel au secours.

Il faudrait by the way, augmenter le nombre de caméras de surveillance dans la ville et inciter les citoyens à en mettre dans leurs commerces et dans les domiciles.

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Emigration irrégulière : 37 autres candidats, dont 5 femmes et 2 enfants, interceptés

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Emigration irrégulière : 37 autres candidats, dont 5 femmes et 2 enfants, interceptés

Lors d’une opération menée ce mardi 10 septembre 2024 dans le quartier de Serigne Mansour à Mboro, la brigade territoriale, appuyée par l’ESI de Tivaouane, a interpellé 37 personnes tentant de migrer illégalement. Parmi les individus arrêtés figurent cinq femmes et deux enfants, originaires du Sénégal, de Guinée, de Côte d’Ivoire, de Guinée-Bissau et de Gambie, selon le lieutenant-colonel Ibrahima Ndiaye, chef de la Divcom.

La brigade territoriale de Mboro, renforcée par l’ESI de Tivaouane, a interpellé 37 candidats à l’émigration irrégulière, dont cinq femmes et deux enfants, parmi lesquels 16 Sénégalais, 15 Guinéens, un Ivoirien, un Bissau-Guinéen et quatre Gambiens. Les faits se sont passés cette matinée du 10 septembre 2024 au quartier de Serigne Mansour de Mboro, renseigne le lieutenant-colonel Ibrahima Ndiaye, le chef de la Divcom

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