Des agents du Nouveau mécanisme du fonds mondial (NFM3), composés d’infirmiers d’État, assistants infirmiers et hygiénistes, ont plaidé hier, mardi 6 août 2024, pour leur insertion dans la fonction publique ou dans d’autres programmes du ministère de la Santé et de l’Action sociale après la fin du programme NFM3.

Le secrétaire général du Syndicat démocratique des travailleurs de la santé et du secteur social (SDT3S), Cheikh Seck, a présenté la situation difficile que ces agents traversent suite à la rupture brutale de leur contrat avec le ministère de la Santé. Signé le 1er mars 2023, ce contrat devait se terminer le 31 décembre 2023.

Sur la note préliminaire, il est mentionné que l’objectif de cette rencontre était d’exposer les difficultés résultant de la rupture du contrat. Ce contrat leur avait donné des assurances quant à leur transfert vers le ministère de la Santé ou la Fonction publique à son terme, l’Employeur étant censé donner un préavis d’un mois avant la fin du contrat.

Toutefois, les agents ont reçu la notification de fin de contrat en mars 2024, soit trois mois après la date de fin légale, ce qui avait fait espérer un renouvellement tacite. À leur grande déception, aucun renouvellement n’a suivi, causant des conséquences dramatiques tant sur eux que sur leurs familles.

Cheikh Seck a aussi souligné que beaucoup de carrières ont été brisées, la plupart des agents ayant renoncé à des contrats à durée indéterminée (CDI) et déterminée (CDD) dans le secteur privé et auprès d’organisations internationales pour s’engager avec le ministère de la Santé.