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À la Une: la presse sénégalaise se fait l’écho de l’interview d’Ousmane Sonko sur France 24

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À la Une: la presse sénégalaise se fait l’écho de l’interview d’Ousmane Sonko sur France 24

Un entretien depuis son domicile de Dakar puisque, comme le rappelle SenePlus, l’opposant est « assigné à résidence depuis sa condamnation début juin à deux ans de prison pour corruption de la jeunesse ». « Je ne suis pas assigné à résidence mais arbitrairement détenu », répond le leader du Pastef pour qui « aucune décision de justice ou administrative ne l’oblige à rester chez lui ».

Le quotidien relaye de son côté la réaction d’Ousmane Sonko après l’annonce de Macky Sall de ne pas briguer un troisième mandat : pour lui, « il n’y a rien à féliciter ou à remercier ». « Un président sortant s’est vu félicité par une partie du monde simplement pour avoir respecté la Constitution de son pays », souligne Ousmane Sonko qui regrette une « infantilisation de l’Afrique », rapporte SenePlus.

Sur cette non-candidature de Macky Sall, Seneweb se fait l’écho du point de vue de l’opposant pour qui cette annonce a laissé les Sénégalais « presque indifférents ». Quant à sa propre candidature, le leader du Pastef assure que Macky Sall « a dit à certains qu’il empêchera vaille que vaille sa candidature ». Ousmane Sonko se dit « prêt à pardonner » et même à « oublier », rappelle SenePlus.

Mais le quotidien se fait aussi l’écho des mots durs de l’opposant sur la présidence Macky Sall, qualifiée de « dictature ». Comment appeler un pays où le président « recrute des milices privées et leur permet d’ouvrir le feu sur des manifestants non armés ? », interroge-t-il. Il revient sur les violences de juin qui ont suivi sa condamnation. Pour lui, précise SenePlus, les Sénégalais ne se sont pas soulevés contre le troisième mandat de Macky Sall mais contre la persécution d’un opposant. Et pourtant, le journal ne peut que constater que le leader du Pastef « apparaît plus que jamais menacé par sa condamnation dans une affaire de mœurs ». Et pourtant, comme il l’a martelé à nouveau hier : « Je suis encore totalement éligible ».

Quelles conséquences si Sonko ne peut pas se présenter ?

Le Quotidien rapporte les propos du leader du Pastef à France 24 : « Il n’y aura pas d’élections dans ce pays ou ce sera dans un chaos indescriptible, si par des combines judiciaires le président Macky Sall veut empêcher ma candidature ».

SenePlus se fait de son côté l’écho de l’optimisme d’Ousmane Sonko en vue de la présidentielle. La majorité des 17 millions de Sénégalais veut sa candidature, estime-t-il. « Si on va aux élections, je serai déclaré vainqueur au premier tour », conclut le président du Pastef.

La rébellion avortée de Wagner en Centrafrique

Selon Jeune Afrique, « plusieurs centaines de mercenaires de Wagner ont quitté Bangui ces dernières heures ». Le site d’information précise que « deux vols ont quitté l’aéroport de Mpoko, dans la capitale centrafricaine, et se sont envolés vers Moscou. Un autre avion Iliouchine se tient prêt à Bangui ».

« Ils répondraient à une convocation de leur état-major » selon Jeune Afrique, qui précise que « sous la pression du Kremlin, Wagner s’apprêterait à revoir son organisation et à signifier à ses hommes qu’ils répondront désormais davantage au ministère de la Défense russe ». « Ces hommes, ou au moins une partie, devraient ensuite revenir en Centrafrique. »

Jeune Afrique qui constate que « l’avenir du groupe Wagner intéresse au plus haut point le gouvernement centrafricain et le président Faustin-Archange Touadéra ». Ils comptent sur les 800 à 900 hommes qui restent pour sécuriser certaines régions du pays mais aussi le référendum du 30 juillet prochain. Quant à la présence de Wagner au Mali, le site d’information ne constate aucun rapatriement et relaye les chiffres des services de renseignements occidentaux, selon lesquels près de 1 400 mercenaires seraient toujours présents dans le pays.

Retour au pays des premiers pèlerins ivoiriens du Hajj 2023

Pour les accueillir sur le tarmac de l’aéroport Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, « le ministre de la Sécurité et de l’Intérieur, Vagondo Diomandé, et à ses côtés l’ambassadeur de l’Arabie saoudite auprès de la République de Côte d’Ivoire », raconte Fraternité Matin.

Le quotidien relaye aussi les propos de l’ambassadeur saoudien, qui s’est félicité de « l’initiative la Route de La Mecque ». Elle permet de « faciliter la venue des pèlerins ivoiriens », pris en charge dès l’aéroport d’Abidjan. Au total, conclut Frat Mat, « ce sont 15 vols charters et 7 vols commerciaux qui ont été mobilisés pour le transport de l’ensemble des pèlerins ».

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« Goulou-Goulou » ou « Barsakh » : Sonko Moy Diomaye ,l’espoir d’une jeunesse déçue

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« Goulou-Goulou » ou « Barsakh » : Sonko Moy Diomaye ,l’espoir d’une jeunesse déçue

L’élection de Bassirou Diomaye Faye, c’était censé être le coup de sifflet final d’un long match de désillusions. Une bouffée d’air frais, un renouveau, un vent de jeunesse pour secouer un pays qui suffoquait sous le régime Macky Sall. Et pourtant, six mois après le coup d’envoi, les Sénégalais regardent leur président et son Premier ministre Ousmane Sonko comme deux attaquants pris en flagrant délit d’impuissance face aux multiples crises qui étouffent le pays. À l’image d’un match mal embarqué, le jeu dérape, et l’espoir du changement commence à filer entre les doigts des supporters les plus fervents.

Diomaye et Sonko : l’espoir d’une jeunesse déçue

La victoire de Diomaye Faye dès le premier tour avait des allures de but en or : PASTEF, le parti des jeunes, des patriotes, enfin aux commandes. Avec Sonko en tête de file, l’idole des tribunes, celui qui a fait trembler Macky Sall et renoncé à sa propre candidature pour laisser le terrain à son coéquipier. Diomaye, le gars tranquille, l’avocat des paysans, celui qu’on ne voyait pas forcément dans le onze de départ. Mais la magie de la politique a opéré. Le président, c’est lui. Le Premier ministre, c’est Sonko. Le tandem est en place, les attentes sont énormes. Sauf que sur le terrain, la réalité est bien différente. Le match est compliqué, la pression monte, et les promesses de campagne ressemblent de plus en plus à de belles paroles entendues dans les vestiaires avant le coup d’envoi.

Le Sénégal est à genoux. Entre des contrats pétroliers flous, une gestion du foncier qui fait grincer des dents, et une fonction publique qui ne semble plus tourner rond, le terrain est miné. Dakar brille avec ses immeubles et ses infrastructures dernier cri, mais derrière les vitrines, c’est la misère qui règne. Loyers exorbitants, coût de la vie qui explose, chômage en plein boom… c’est invivable. Diomaye et Sonko découvrent qu’être à la tête d’un État, c’est jouer avec une balle bien plus lourde que prévu. Macky Sall leur a laissé un ballon plombé, et chaque passe devient une nouvelle galère à gérer.

Redressement, décollage, stabilisation : le trio gagnant ou la promesse d’un échec ?

Sur le banc, les supporters commencent à grogner. Vendredi 13 septembre, Diomaye Faye va s’adresser à la nation. Pas pour un tour d’honneur, non, mais pour un bilan de mi-temps qui s’annonce difficile. Les Sénégalais, eux, ne s’attendent pas à des miracles. Ils savent que la victoire n’est pas pour demain. Entre les jeunes qui préfèrent se jeter à l’eau vers l’Europe plutôt que de crever à petit feu ici, et ceux qui s’abrutissent dans l’alcool ou la drogue pour oublier un quotidien sans issue, le pays plonge doucement dans le chaos. « Barsakh » n’est plus une menace mais une destination acceptée. Mourir pour un rêve, quitte à finir au fond de l’océan, c’est peut-être mieux que survivre dans ce marasme.

Pendant ce temps, le Premier ministre Ousmane Sonko tente de gérer l’impatience croissante des supporters. Il a déjà annoncé la couleur : « Le président va s’adresser à la Nation dès son retour. Et il dira aux Sénégalais l’état dans lequel nous avons trouvé ce pays. Les ministres prendront le relais pour donner les explications détaillées. C’est important de faire cet état des lieux. Nous aurons une phase de redressement du pays, une phase de décollage et une phase de stabilisation. » Une vraie déclaration d’avant-match, qui ressemble plus à une promesse de reconstruction après une grosse blessure qu’à un plan pour marquer tout de suite. Parce que c’est bien ça, le problème. Redressement, décollage, stabilisation… des termes qui sonnent comme des phases défensives, des promesses de colmater les brèches sans vraiment attaquer.

Mais les Sénégalais, eux, veulent du concret. Ils attendent des résultats, pas des excuses. Ils voient leur jeunesse sombrer. Ils entendent les cris d’une génération « Goulou-Goulou », ce terme devenu viral qui résume l’abandon dans l’alcool pour ne pas affronter la réalité. Ils voient les disparitions en mer, les agressions, les accidents de la route, et se demandent : à quand le coup de génie, la passe décisive qui permettra à Diomaye et Sonko de redresser la barre ? Pour l’instant, le compteur reste bloqué à 0-0, et les prolongations s’annoncent longues, très longues.

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« Quand je reçois un Cv, je vérifie s’il est de Pastef » : La déclaration polémique du ministre de la santé Ibrahima Sy

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« Quand je reçois un Cv, je vérifie s’il est de Pastef » : La déclaration polémique du ministre de la santé Ibrahima Sy
Après la publication d’une vidéo, qui est devenue virale, le ministre de la santé, Ibrahima Sy est copieusement critiqué. Cela pour avoir tenu des propos jugés discriminatoires.
 
En effet, le Ministre qui s’exprimait en Pular, dit écarter tout CV dont le propriétaire n’est pas membre du parti Pastef.
« Vous savez, personne ne peut forcer personne en matière de politique. Le secret c’est juste avoir une stratégie politique avec une démarche qui peut séduire les personnes afin qu’elles acceptent de nous suivre et partager notre vision. Mais ce n’est pas pour placer les personnes au-devant et ça j’accorde une importance capitale au niveau de mon ministère parce qu’à chaque fois que je reçois des CV la première des choses que je fais c’est de vérifier si le candidat est de Pastef ou pas, parce que ma priorité ce sont les gens de Pastef », a-t-il déclaré en Pular.

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Diomaye …Un Président qui Doit S’affirmer

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Diomaye …Un Président qui Doit S’affirmer
La journaliste Ndeye Fatou Ndiaye de SenTV a vivement réagi à l’annonce du Premier ministre Ousmane Sonko concernant une prochaine adresse à la Nation par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye. Selon Ndiaye, le président ne devrait pas s’adresser à la nation à tout va, rappelant qu’il y a déjà deux moments solennels réservés pour ces discours : le 31 décembre et le 3 avril. Elle dénonce ce qu’elle considère comme un jeu politique, qui, selon elle, devrait rester sur le terrain politique, évoquant l’impression d’un duo entre le président Faye et son Premier ministre Sonko.
Un Président qui Doit S’affirmer
Ndeye Fatou Ndiaye insiste sur le fait que les Sénégalais attendent des actions concrètes de la part du président, pas seulement des discours. Elle estime que le président doit montrer qu’il est le véritable dirigeant et que ce soi-disant tandem politique entre le président et le Premier ministre n’a pas sa place dans la constitution. Si cette collaboration devait être officialisée, Ndiaye suggère qu’il serait nécessaire de basculer vers un régime parlementaire, où le Premier ministre Ousmane Sonko aurait les pleins pouvoirs et où le président jouerait un rôle symbolique, comme un monarque constitutionnel.
Des Décisions Cruciales à Prendre
La journaliste met en lumière plusieurs dossiers brûlants que le président Faye doit trancher : l’affaire Cheikh Omar Diagne, la possible dissolution de l’Assemblée nationale, et les incertitudes sur le timing de cette dissolution, avant ou après la déclaration de politique générale (DPG) du Premier ministre. Elle s’interroge aussi sur la gestion budgétaire, estimant que le financement des élections législatives n’a pas été prévu et que l’État ne pourra pas assumer à la fois ces dépenses et la mise en place de lois de finances rectificatives.
S’inspirer des Bonnes Pratiques à l’International
Ndeye Fatou Ndiaye compare la situation politique actuelle du Sénégal avec celle d’autres pays, comme la France, où les actions gouvernementales avancent plus rapidement. Elle cite l’exemple du Premier ministre français, qui a présenté sa DPG seulement 48 heures après sa nomination, soulignant la nécessité d’un rythme similaire pour le Sénégal. Pour Ndiaye, il est temps que le pays se mette en marche, avec des mesures concrètes face aux défis tels que les accidents de la route, l’immigration clandestine, et la hausse des prix des denrées alimentaires.
Ndeye Fatou Ndiaye lance un appel au président Faye pour qu’il passe des discours aux actes, affirmant que le Sénégal ne peut plus se permettre d’attendre. Pour un aperçu complet de ses analyses et recommandations, regardez la vidéo de 8 minutes en lien. Découvrez l’avis tranchant de la journaliste qui appelle à une gouvernance audacieuse pour faire avancer le Sénégal.
Ben Sambe : Blogueur, chroniqueur, webmaster et community manager.
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